
Une attendait dans un vergé, regardant le soleil scintiller entre les branches chargées de pommes de ses arbres merveilleux. Elle attendait, simplement, quelqu'un? Peut-être. Quelque chose? Pourquoi pas. Ses doux cheveux mi-long reluisaient sagement et volaient gracieusement au gré du doux vent printanier. La demoiselle était coiffée de petites lulus, mignonnes comme tout, rendant son visage un peu rond, encore plus adorable, malgré son maquillage dense et ses verres de contacts mauves étranges. Sa douce robe noir et blanche, ornée de dentelles un peu jaunies, l'agrémentait d'un air espiègle mais enfantin, telle une poupée un peu sournoise. Elle se leva doucement, comme pour ne pas réveiller une bête sauvage qui dormait non loin, et se cueilli une pomme, toujours en attendant.
Un attendait au bord d'un petit lac. Il était assis au sol, les jambes écartées et simplement relevées, les bras accoudés sur celles-ci. Il attendait, simplement, quelqu'un? Peut-être. Quelque chose? Pourquoi pas. Habillé simplement, son reflet bleuté le regardait avec intensité et patience, reflétant son chandail noir à manche courte, moulant légèrement son corps svelte et légèrement musclé. Ses pantalons de jeans serré semblaient savoir effilés au bout, et même un peu sali par le sable et le gazon s'étendant sur le bord de cette étendu liquide. Ses longs cheveux de couleurs terre dansaient avec la brise douce du vent « marin » Il fini par bouger, s'avançant tranquillement vers l'eau, pour toucher sa joue reflétée dans le liquide, toujours en attendant.
Les deux attendent, patiemment, tranquillement, ne se posant pas de questions. Ils attendaient le bon moment, la bonne personne, les bons sentiments. Dans leur coin de paradis a chacun, attendant de les incorporer, de les mélanger, et de ne former qu'un paradis pour les deux. Ils attendent le bon moment, la bonne personne, et les bons sentiments, pour dire enfin « Je t'aime » de façons sincère et délicate, amoureuse et dévouée.
Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils s'attendent mutuellement.
Et un souffle de vent, fit voler leurs chevelures, détachant ceux de la coquine et mélangeant ceux du jeune timide. Disant tous deux en harmonie, comme fait pour le dire haut et fort « Je t'aime, où es-tu, mon âme sœur ». Le vent transporta ces messages venant du fond du cœur, jusqu'aux oreilles délicates, des deux jeunes tourtereaux. Ce sentant enfin aimer, ils stoppèrent d'attendre, marchand pas à pas jusqu'au bas de la même colline, se voyant enfin, et s'aimant a nouveau.
Attendant maintenant seule leur destin et les jours nouveaux
Je t'aime.</span></div>